samedi, août 06, 2005

Le Silence

Le silence prend trop de place. Toujours, en moi, autour. Mais une main, le briser ? Mon corps, appelle. Muet. Le cris se heurte au dents serrées, au lèvres pincées.
La pensée appauvrie ne cherche plus le désir. Dans l’ennui le corps oublie de se sentir. Une main, le réveiller ? Et puis, les vagues d’un autre jour, un soupir, pas un mot. Un crépitement au loin, un roulement tendu. Se retourner, pour, d’un regard éprouver l’attente. Tu le sais, déjà, mes mots ne viendront pas. Mes lèvres trop fines immobiles retiennent une pensée, le sable file entre les doigts…
Le silence me tue. Couverture de quiétude, habit d’humilité, quel autre mensonge… la vérité : le poignard d’absence. Je ne sais pas le dire, que le silence me tue.
L’horizon au-delà de la vitre, dire l’horizon, mais : les mots.

1 Comments:

Blogger DSerravalle said...

O silêncio, sêu Tê. O silêncio é voz em absência. Louca, eloqüente ausência. É morte, em essência. Ou intermitência da palavra que pensa.O silêncio é ditadura, é cala a boca, é solidão. Palavra é ventania, é predatória, vírus e furacão. Hoje é silêncio da multidão.

Um axé carnavalesco ...

10:35 PM  

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